Reconnaissance

Restons vigilants à la notion de reconnaissance : "être reconnu", la principale question étant donc "reconnu par qui ou par quoi" ? Voici ce qu’en dit Hahnemann : "notre art, pour réussir, ne demande pas des appuis politiques, des titres, des cordons, des rubans. Au milieu des mauvaises herbes qui poussent de tous côtés autour de lui, il croît lentement, inaperçu : le gland se fait chêne…".

En effet, la véritable reconnaissance de la profession, depuis plus de deux cents ans jusqu'à nos jours, s'acquiert par elle-même, par ses propres résultats cliniques, par ses bienfaits et par son approche méthodique et intelligente du patient. Par le fait même, l’homéopathie est, elle aussi reconnue, puisque pratiquée comme thérapie alternative au même titre que d’autres thérapies. Traversant dignement les régulières campagnes de dénigrement, l’homéopathie est toujours en voie d’expansion et occupe une place de plus en plus importante dans les équipes multidisciplinaires. Nous en avons des preuves… puisqu’au Québec, depuis quelques années, les compagnies d’assurances privées qui couvrent les frais de consultations des patients, sont de plus en plus nombreuses. Dès l'obtention du diplôme et l'adhésion à une association de thérapeutes, nous sommes habilités à émettre aux patients des reçus pour assurances.

L’homéopathe fraîchement diplômé peut donc en toute liberté choisir un regroupement sans se laisser influencer par des promesses en tout genre : en effet, il doit s’informer des coûts et des critères d’adhésion, vérifier si cette association est bien représentée au niveau des nombreuses assurances privées et se renseigner en détail sur les plans d’assurance et de protection professionnelle. La France, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse… ont vu ces dernières années se constituer des regroupements de médecines alternatives très actifs.

Il est toujours possible de se renseigner directement à l’ÉHC pour en savoir plus sur les associations existantes, l’ÉHC peut également mettre en contact les nouveaux diplômés autant pour le Canada que pour l’Europe avec des professionnels qui pratiquent en bureau privé.

N’oublions pas qu’une association ou un regroupement est au service de ses membres ; notre réussite professionnelle ne dépend aucunement de l’organisme auquel nous cotisons, mais bel et bien de nos connaissances en homéopathie, de notre qualité clinique ainsi que de notre façon de représenter l’homéopathie dans le quotidien.

Depuis plus de 200 ans déjà, toute personne qui, de près ou de loin, participe au développement de l’homéopathie travaille naturellement à sa reconnaissance : pour cela Hahnemann nous conseille tout au long de son œuvre de la dignité mais aussi de l’humilité. 

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